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63rd IFLA General Conference - Conference Programme and Proceedings - August 31- September 5, 1997

Sur le changement de rôle des bibliothécaires en Sciences de la Santé de faite de l'environnement électronique. Elaborer des programmes d'enseignement, améliorer les accès et avancer dans la communication scientifique.

Ann C. Weller, M.A., A.H.I.P.
Deputy Director,
Library of the Health Sciences
University of Illinois at Chicago
1750 W. Polk St.
Chicago, IL 60615, U.S.A.
Email:acwuic.edu
Phone: 312-996-8974
Fax: 312-996-9584


ABSTRACT

L'environnement électronique a créé des changements significatifs dans le rôle des bibliothécaires de sciences et de sciences de la santé. Cet exposé examinera comment les bibliothécaires doivent étendre leur expertise aux domaines des programmes d'enseignement , à l'amélioration des accès, et à l'avancée de la communication scientifique.

Les bibliothécaires doivent préparer à la fois la formation et les programmes d'enseignement pour aider les utilisateurs à comprendre et à tirer profit effectivement des ressources électroniques.

Trois types d'accès électroniques vont être examinés :

Les accès à l'information électronique soulèvent un nombre important de questions, droit de propriété, accord avec les vendeurs, utilisateurs de l'information, prix et l'ergonomie ou la qualité du logiciel. Les bibliothécaires ont les connaissances nécessaires pour évaluer et organiser l'information des sciences de la santé sur Internet. Les Bibliothécaires contribuent à grossir la connaissance scientifique sur l'information en étudiant le comportement des usagers et l'évaluation des programmes des décisions pour les directions futures devient être basées sur une démarche scientifique.


PAPER

INTRODUCTION

L’environnement electronique a créé des changements importants dans le rôle des bibliothécaires des sciences et des sciences de la santé. Nous devons non seulement suivre constamment les progrès des technologies, mais aussi des changements dans les modes d’accès et la formation, joints à de nouvelles formes d’organisation, de stockage et de récupération de l’information. Notre expertise traditionnelle avec l’imprimé s’est étendue à la connaissance de l’information électronique. Ce tournant a changé le type d’accès pour les ressources en bibliothèque, les techniques et les compétences. Les bibliothécaires ont besoin de travailler et d’avancer dans cet environnement.

Nous avons besoin de comprendre, non seulement comment travailler avec des systèmes d’information electroniques, mais plus important encore, nous devons contribuer à leur étude et à leur gestion. Nous avons la chance d’étendre nos services, et en meme temps nous sommes en présence d’une armée de nouvelles questions,comme celle des nombreux formats des ressources en information, les nouvelles approches des services aux utilisateurs, la coexistence entre services publics et services techniques (professionnels) et peut-etre

Plus important pour la communication scientifique, la reformulation (le reconditionnement ) de l’information, des systèmes d’évaluation, et la contribution à l’extension de la connaissance des systèmes scientifiques des systèmes électroniques. En résumé, nous devons devenir des gestionnaires des ressources électroniques et de la connaissance qu’ils contiennent. A ce propos, je souhaite examiner comment les sciences et les bibliothèques en sciences de la santé se positionnent pour relever ce défi, en augmentant leur domaine d’expertise, par :

le rôle traditionnel du service public pour le bibliothécaire était de fournir de l’information aux clients en répondant aux questions à la banque de recherche, ou, pour les questions plus complexes, en fournissant une réponse plus approfondie qui demandait des recherches préalables et nécessitait de repérer la réponse. Le premier réel défi à ce modèle traditionnel de référence bibliothéconomique fut les « modes de recherche utilisateurs ». . L’emergence de la « recherche- utilisateurs » fut accueillie avec un grand scepticisme, si ce n’est avec panique parmi les bibliothécaires de recherche. Si les usagers pouvaient faire leurs propres recherches, à quoi servaient les bibliothécaires ? Un défi similaire, pour la partie technique des services bibliothéconomiques arriva avec les catalogues en ligne. Les services techniques des bibliothèques avaient orgnanisé le matériel, à travers l’utilisation de normes compliquées et de règles compliquées de catalogage. Les catalogueurs ressentirent la même réaction de panique pour l’avenir de la recherche par mots-clé sur les catalogues en ligne. Si les usagers pouvaient localiser eux-même leur recherche avec un recherche par mot-clé, à quoi servaient les raffinements du catalogage ?

FOURNIR DES PROGRAMMES DE DIRECTION ET DE RECHERCHE

La panique initiale des conservateurs de recherche par rapport à la recherche directe de l’usager fut appaisée en prenant conscience que la recherche en ligne sur n’importe quelle base de données n’était pas facile, et les catalogueurs découvrirent vite également que l’ordre était encore essentiel sur un catalogue en ligne. Après qu’on ait utilisé un nombre important d’ordinateurs différents et de logiciels, il est difficile de se souvenir de la confusion ressentie au moment d’utiliser un ordinateur pour la première fois ou d’essayer de comprendre le sens d’un nouveau logiciel. Comment passe-t-on d’un écran à l’autre ? Où sont les commandes ? Comment imprime-t-on ou sort-on d’un écran bloqué , (ce qui arrive toujours dans les premières minutes d’utilisation d’un nouveau système) . Est-ce que les bibliothécaires enseigneraient ces connaissances ?

Effectivement, enseignement et apprentissage sont nécessaires pour utiliser les ressources électroniques. L’idée de bibliothécaires –enseignants pour les utilisateurs est loin d’être nouvelle. En 1937, Eileen Cunningham, celebre dans les annales de la bibliothéconomie médicale aux Etats Unis, décrivit l’expérience à l’Université Vanderbilt dans laquelle les étudiants en médecine furent initiés à l’utilisation de la bibliothèque, et où on leur donna pour tâche de localiser l’information médicale. Cunningham admis qu’enseigner à des étudiants n’était en aucune façon une pratique universelle. C’était un développement récent, et elle sollicitait les suggestions des autres pour l’aider à développer son programme d’instruction.

Vers 1975 , une étude des bibliothèques de l’Académie des sciences de la santé aux Etats unis fit apparaître que 18 % des écoles médicales offrait une instruction à ses étudiants sur l’utilisation de la documentation ; mais les auteurs regrettaient que cet enseignement soit « mal défini et peu organisé ». La nature et l’impulsion de ces programmes d’instruction offerts par les bibliothécaires des sciences de la santé s’accrurent de façon dramatique.En 1996, une énquête similaire trouva que 75 % des bibliothèques de l’Académie des sciences de la santé offraient une instruction bibliothéconomique aux étudiants en médecine. La même étude fit apparaître que 49 % des écoles médicales demandaient aux étudiants de prendre des cours du programme de base en information sur les techniques de recherche.
Les bibliothécaires en sciences de la santé ont maintenant une place solide dans le cursus d’enseignement des écoles médicales. L’expérience des écoles médicales pourrait être un modèle pour de semblables tentatives dans d’autres disciplines et institutions. Par exemple, à l’Université de l’Illlinois, à Chicago, un programme a été commencé dans lequel un bibliothécaire était désigné comme correspondant pour chacundes autres collèges des sciences de la santé.

Les bibliothécaires contactaient les facultés des collèges et proposaient d’enseigner aux étudiants comment construire leur information par la recherche de techniques.Les bibliothécaires partaient du principe que les étudiants avaient besoin de connaissances sur les resssources en bibliothèque, sur comment accéder à ces ressources et comment commprendre la littérature scientifique. Arriva le moment où l’objectif de l’enseignement en médecine était de développer des techniques pour les étudiants en formation continue.Ces contacts avaient résulté de l’entrée des bibliothécaires comme membre dans les comités de programme, les contenus et les plannings de cours, la collaboration d’enseignement avec la Faculté de médecine et le travail avec la Faculté des sciences de la santé sur des projets de recherche communs.

Ces efforts en direction des écoles médicales avaient permis à la Fondation des Bibliothécaires de favoriser l’expansion de leur rôle d’enseignement.Les bibliothécaires de l’Académie des sciences de la santé avaient commencé à élargir leur audience auprès des étudiants et à enseigner des matières autour des accès des bases de données. Les bibliothécaires de la Welch bibliothèque à l’Université Johns Hopkins proposèrent un cours sur l’écriture et l’édition en 1991.

Deux années après que le cours fut introduit à la bibliothèque l’ecole de la santé publique demanda des bibliothécaires pour préparer et réaliser un cours « honoraire » sur ce sujet. Les bibliothécaires sont maintenant entrain de chercher la possibilité de développer un enseignement pour couvrir des sujets comme la presentation des techniques de recherche. D’autres exemples de bibliothécaires se mouvant dans de nouvelles aires de recherche , comme : participation à des projets de meta analyse,, travail en petits groupes pour la recherche de problèmes d’apprentissage de base, contrat de service avec d’autres départements, le travail avec la faculté pour impulser effectivement l’enseignement, et la formation de physiciens pour inclure l’utilisation des technologies de l’information informatisée dans leur pratique.

Une enquête de la Faculté à l’Université de l’Illinois à Chicago trouva que 38,4 % de la faculté des sciences de la santé etait intéressée par le fait de suivre des cours pour utiliser les systèmes de bibliothèque et autres formes d’emploi de logiciels. La Bibliothèque offre maintenant régulièrement des classes à la faculté pour usage personnel de la bibliographie sur logiciel. La bibliothèque heberge un laboratoire d’informatique pour aider la faculté à utiliser les logiciels pour lenseignement des classes, la recherche, ou autres projets.

Ce labo ets pourvu en personnel et animé par des bibliothécaires « des services electroniques ». Un cours sur le tout electronique, appelé E.train a été préparé pour la faculté pour les aider à comprendre les bases d’accès à Internet.

Quelques nouveaux programmes destinés à l’entraînement ou aux besoins de l’enseignement sont en cours de préparation pour répondre aux bvesoins de l’institution et plannifiés selon la demande avcec l’unité prescriptrice. Le rôle des bibliothécaires continuera à s’étendre avec l’environnement en ligne. Dans un futur prévisible, il y aura un grand nombre de clients qui ne comprendront pas comment utiliser les systèmes et qui auront besoin d’un guide formel et informel et d’instruction.

AMELIORER LES ACCES

La remière partie de cette présentation avait pour objet la nécessité pour les bibliothécaires d’étendre leur rôle au progammes d’instruction et nous avons donné des exemples de quelques programmes fructueux.

Le deuxième sujet de cette discussion concerne l’extension du rôle des bibliothécaires à la recherche d’accès pour l’information électronique

L’environnement électronique ne doit pas rendre, pour la moyenne des personnes, l’accès à l’information plus difficile. Notre intervention dans la préparation des systèmes d’information electroniques est essentielle. Utiliser une bibliothèque a toujours été un processus progressif.D’abord on a besoin d’identifier la potentialité du matériel, et ensuite on a besoin d’être capable d’exploiter ce matériel.

Les bibliothécaires peuvent avoir u n impact extraordinaire sur la manière dont les systèmes qui gèrent les bases de données electroniques sont utilisés. Je voudrais débattre du rôle des bibliothécaires par rapport à trois types de formats electroniques :

1)Plusieurs services commerciaux offrent maintenant des versions plein texte electronique de leurs journaux imprimés. Ovid, un systeme qui couramment a plusieurs journaux medicaux plein texte en ligne (tous avec leur version imprimée) introduisit des accès plein textes pour 4OO journaux connus médicaux et scientifiques au cours de l’année passée. Leur préparation et leur choix doivent venir des bibliothécaires. Les bibliothécaires ont besoin d’etendre leur rôle à l’influence sur la manière dont ces nouveaux systèems et produits sont conçus et communiqués.

L’environnement electronique nous a mis dans la position d’expliquer ànos usagers que nous sommes maintenant entrain de « louer « du materiel electronique, ou de l’acheter sur une base temporaire, quand nous possedons tous l'’rticle précis sous la forme imprimée. La question de la possession du materiel et de l’information contre la location pour usage de ce materiel pour une période de temps donné est important. Par exemple, quand la bibliothèque possède une copie imprimée d’un texte, elle peut le photocopier et le prêter suivant les règles, les pratiques et les lois en vigueur dans le pays. L’acquisition d’une version électronique ne donne pas les mêmes promesses.

Les contrats limitent quelquefois l’usage de qui peut et qui ne peut pas avoir accès aux documents que nous acquérons. Nous avons besoin d’être associés aux contrats de négociations pour être scertains que nos clients seront bien servis. Si nous avons, traditionnellement fait entrer le public dans les usages de nos bibliothèques, nous avons besoin d’être sûrs que nos services ne seront pas compromis parce que l’information est électronique. Dans un sens, les journaux « plein textes « en ligne sont analogues à nos « reserves ». A moins qu’un usager soit memebre de notre institution et ait le passeport ou les techniques pour accéder au matériel, cette personne a une habilitation limitée pour accéder à l’information. L’élaboration de ces sujets est faite par les vendeurs, et nous devons travailler avec eux pour résoudre les problèmes d’accès. Notre rôle doit être de continuer à servir ceux que nous avons traditionnellement servi, mais en étendant nos services à de nouveaux usagers.

Les editeurs en ce moment jouent un peu les tentateurs pour quelques documents plein textes. Un utilisateur peut avoir accès à une base de données plein texte pour une période de temps sans déchargement, ou l’editeur peut donner accès à seulement une section du journal (lettres, editoriaux ou articles de non recherche), sans dechargement. Ensuite un tarif est donné pour accéder au reste du journal. Le prix est dfixé en fonction d’un nombre de facteurs ou de formules : le nombre d’usagers potentiels, le nombre d’usagers simultanés, le nombre d’accès, la masse d’information traitée ou imprimée en amont, ou la possession du document sous la forme imprimée. Nous avons besoin d’avoir un tarif fixé qui ait un sens pour notre bibliothèque particulière.

Les usagers qui mènent leur propre recherche utilisent leurs rubriques de sujets sans l’intervention des bibliothécaires. Un argument qui peut être avancé par les producteurs de bases de données pour accorder moins d’attention aux rubriques sujets et donner plus de place à l’élaboration de thesaurus faciles d’usage. Les techniques pour accéder à une base de données plein texte sont très différentes du chemin du traditionnel index avec un vocabulaire controlé. Les bibliothécaires des services liés à la technique devront comprendre comment les usagers naviguent sur un système, et développer des guides, des standards et des thesaurus préparés pour le document plein texte.

Le deuxième type de publication electronique que je vais considérer sont celles qui sont produites en ligne uniquement. Sans aucune contrepartie imprimée. L’Associationd es bibliothèques de recherche a publié dans la 6e édition du « Directory of electronic Journals, Newsletters and Academic discussion lists, qui comprenait 1688 publications electroniques. Mais quand on limite aux journaux de science, technologie, ou médecine (ou STM) le nombre tombe autour de 100 titres. Tout passé en revue, les journaux de recherche scientifiques tout electroniques sont encore les moins nombreux.

Le « Online journal of current clinical trials, le premier repertorie, journal totalement electronique sans aucune version imprimée et pas d’autre base, commença sa publication en 1992 juste avant que l’accès internet soit rendu accessible. Pour avoir accès à ce journal, un bibliothèque avait besoin d’un ordinateur indépendant et de son propre logiciel. Le journal n’était pas largement acheté ou rendu accessible. Il est remonté quand l’Index medicus signala son titre dans son index. Le journal, en fin de compte a permis de roder le logiciel accessible. L’article indexé le plus récent fut publié en juillet 1996. S’il y avait eu des bibliothécaires impliqués dans le planning et la préparation de ce journal, je suis tentée de penser que beaucoup de ses problèmes critiques auraient été résolus avant publication. Les journaux electroniques, bienque croissant en nombre, le font encore dans le courant principal de la publication scientifique. Les bibliothécaires ont un rôle à tenir sur la façon dont ils prennent forme.

3) Si l’on regarde les autres formes, l’information non traditionnelle, non journal, ou fondée sur du non texte, il y a un potentiel enorme pour développer notre rôle. Les bibliothécaires ont toujours organisé, stocké et retrié l’information. Une masse incroyable d’information s’est ajoutée avec internet. Notre nouveau rôle est très clair : Le Webb a besoin d’ordre.L’etuide récente de l’utilisation d’internet estime que 37% des ménages aux Etats unis qui ont accès à internet recherchent régulièrement de l’information médicale. Avec une estimation de 10000 sites de consommateurs d’information sur la santé, cela ne manque pas d’endroit pour rechercher l’information. Mais, fait éloquent,trouver l’information juste est difficile. Si quelqu’un utilise un moteur de recherche et entre le terme diabete, selon les browsers, vous trouverez 65 ooo envois, listés, selon les différentes exploitations par ordre de relevé. Une tâche impressionnante pour pouvoir trier. Il y a un nombre croissant d’exemples d’assistance possible pour cette tâche.. la Bibliothèque nationale de Medecine, par exemple a unguide pour les resources en information de santé sur Internet. Depuis l’ecran guide de la NLM, on trouve environ 30 sites. L'’n d'’ntre eux est Healthweb. Healthweb a été conçu par ungroupe de bibliothécaires d’université qui avaient organisé une infromation de consommateurs pour la santé..Si l’on utilise le même exemple, et que l’on regarde l’information sur le diabète sur Healthweb, l’utilisateur est guidé à travers une série de choix de menus. L’utilisateur est capable de faire des choix rationnels et il est plus vraisemblable qu’il arrive à trouver l’information necessaire, que sur leweb browser. Healthweb a développé des filtres –qualité profitables aux utilisateurs. La nécessité d’organiser l’information d’internet en voies utilisables est décisive, et les bibliothécaires ont un rôle important dans la contribution à l’évaluation et l’organisation de cette information.

L’AVANCEE DE LA COMMUNICATION SCIENTIFIQUE

Les bases de données , et particulièrement les systèmes plein textes ont la potentialité de changer à jamais la nature de la communication scientifique. Nous avons vu que les bibliothécaires ont remporte beaucoup de succès par le changement de leur rôle dans la formation et dans l’education, lors des cours des centres académiques. Nous enseignons des techniques d’apprentissage en formation continue. Notre prochaine étape doit être d ‘evaluer nos programmes d’enseignement et d’adopter des méthodes cohérentes avec un enseignement pour adultes.

Des bibliothécaires sont entrain de travailler à la préapration de systèmes d’information electronique et d’aborder les différentes questions liées aux accès, à l’application et à l’évaluation de ces systèmes. Les services publics et les services techniques ont commencé à travailler ensemble pour résoudre les questions d’accès, de stockage et de récupération posées par l’environnement électronique. Plusieurs de ces fonctions sont un élargissement du rôle traditionnel des bibliothécaires : l’organisation du fonds et son accès.

Le troisième sujet de cette présentation, l’avancée de la communication scientifique, est unrôle moins traditionnel. Mais c’est aussi celui où les bibliothécaires ont une chance d’avoir un impact significatif dans une orientation nouvelle de la profession.

L’Association des bibliothécaires médicaux (MLA) a développé récemment une politique de recherche exposée sous le titre : « Utiliser l’evidence scientifique pour améliorer la pratique de l’information. » Ce document examine notre rôle dans la recherche sous différents angles : education, supports de recherche, financement, diffusion, reconnaissance et importance. Pour tous ces domaines, beaucoup de travail est necessaire,mais le premier pas, le plus important est de définirles problèmes, supporter l’effort pour résoudre les problèmes, et récompenser le travail . MLA est maintenant dans le processus d’application de cette politique.

Les bibliothécaires devraient contribuer de manière significative à grossir la littérature scientifique sur l’information électronique. Notre travail et nos décisions devrait être fondés sur l’évidence scientifique. Nous avons besoin de rassembler, d’analyser et d’interpreter des données qui nous permettent de parvenir à des décisions et de changer notre comportement sur la base d’un résultat d’une analyse scientifique. Pour les bibliothécaires en sciences de la santé il y a beaucoup de questions intéressantes qui nécessiteraient des réponses. Est-ce que l’accès à l’information électronique change le comportement d’un patient, par exemple ? Le Mouvement des consommateurs de la santé aux Etats Unis a eu beaucoup d’audience dans ces dernières années. Pour la première fois l’évidence est apparue, à travers une étude faite par les bibliothèque des sciences de la santé que l’information de santé au consommateur amenait une différence dans le comportement et dans le comportement du malade. Comme nous l’avions vu dans le précédent exemple, une énorme masse d’information sur la santé est disponible sur le web. Qu'est-ce qu’elle vaut ? comment le fonds est il évalué ? C’est une chose d’entreprendre un projet d’organisation de l’information sur le web

C’est une autre chose de l’évaluer systematiquement et de donner des recommendations fondées sur une base scientifique pour laquelle ele devrait être utilisée.

CONCLUSION

Nous avons vu qu’en extension à notre rôle traditionnel de pourvoyeur et d’organisateur de l’information, nous fournissions maintenant de la formation en enseignant les techniques de recherche de l’information. Nous sommes des acteurs importants pour la résolution de quelques questions d’accès compliquées. Nous voyons un de nos nouveaux rôles dans le rassemblement de données, la compréhension de méthodes d’enseignement adaptées aux adultes, la collaboration dans l’enseignement et les projets de recherche, et dans ce processus nous sommes entrain de développer notre propre formation continue. Nous avons besoin de travailler avec les spécialistes des systemes ;

Avec les specialistes des soins de santé ; avec des collègues internationaux ; tous ceux qui ont besoin de répondre à une multitude de questions. Ces questions vont de comment garantir qu’un periodique électronique est aussi bon ou meilleur qu’un périodique non électronique, à comment savoir quel est le meilleur chemin pour aider les usagers à accéder à l’information électronique. Former nos usagers, développer nos propres techniques sur l’informatique, les intégrer dans notre organisation d’origine, etre attentif à la vision de cette organisation, et travailler à développer nos organismes est une partie de nos nouveaux rôles.

Certaines choses que j’ai abordées sont semblables à une entreprise de recherche ; l’étude, l’aide pour rendre les choses plus accessibles, la contribution au processus de publication scolaire, l’éducation de nos usagers, l’évaluation de la littérature, le filtre pour une navigation constructive, et la fondation de notre pratique et de notre entreprise future sur l’evidence scientifique, nous l’avons acquis et nous l’avons appris.