65th IFLA Council and General Conference
Bangkok, Thailand, August 20 - August 28, 1999
Point 14 de l'Agenda du
Conseil1
Introduction :
Il y a plus de vingt ans que les statuts et le
règlement intérieur n'ont pas connu de
changements substantiels. Pendant cette période, le
monde a connu des évolutions technologiques
significatives, de plus en plus rapides, un besoin de
réagir à ces changements ainsi que la
globalisation du monde qui nous entoure.
En raison de ce nouveau contexte et persuadé que la
Fédération internationale des associations de
bibliothécaires et d'institutions doit conserver son
efficacité dans un tel contexte, le Bureau
exécutif de l'IFLA créa un Groupe de travail
sur la révision des Statuts et du Règlement
intérieur. Cela fut fait après la
Conférence de Copenhague in 1997. Le GT se
réunit souvent pendant la conférence IFLA de
1998, développant sa philosophie et des
recommandations pour améliorer la communication et
la coordination entre les activités internes et
externes de la Fédération. Il présenta
un rapport préliminaire à une réunion
conjointe du Bureau exécutif et du Bureau
professionnel début décembre 1998. Les deux
bureaux soutinrent de façon unanime les orientations
du GT.
Avec ce soutien, le GT présente ici une information
préalable et les recommandations pour discussion
à la Conférence IFLA de Bangkok. La
discussion formelle interviendra durant la réunion
du Conseil, il y aura d'amples possibilités de
discuter du projet pendant la conférence avec les
membres du GT. À la fin de la Conférence, le
Bureau exécutif demandera l'opinion de l'ensemble
des membres sur la philosophie et les recommandations du
GT. Après cette présentation, le GT
continuera à développer ses recommandations
en réécrivant les statuts et le
règlement intérieur.
Warren Horton : Président du Groupe de
travail sur la révision des statuts et du
règlement intérieur. Avril 1999.
1. HISTORIQUE
Le GT sur la révision des statuts et du
règlement intérieur a été
créé par le Bureau exécutif après
le congrès de Copenhague en 1997.
Les membres sont Warren Horton (Australie) Président,
Marjorie Bloss (USA), Derek Law (UK), Sissel Nilsen
(Norvège), Sally McCallum (USA), Carol Henry (IFLA
Headquarters).
Les membres représentent un vaste éventail de
compétences au sein de l'IFLA. Warren Horton a
été Trésorier de l'IFLA, membre du
Bureau exécutif et représentant du B.E. au
Bureau professionnel. Marjorie Bloss est membre du Bureau
professionnel. Derek Law est le Trésorier de l'IFLA,
membre du Bureau exécutif et représentant du
B.E. au Bureau professionnel. Sissel Nilsen préside le
Bureau professionnel et est membre ex-officio du Bureau
exécutif. Sally McCallum a aussi présidé
le Bureau professionnel et été membre
ex-officio du Bureau exécutif. Carol Henry, assistante
de direction, fait partie du personnel de l'IFLA depuis de
nombreuses années. Elle apporte une information
historique très riche et pertinente sur le sujet
à traiter.
La première intention était que le GT rende
compte au B.E. à la Conférence de l'IFLA
d'Amsterdam en août 1998. Mais le groupe n'aurait pas
pu se réunir avant. Le programme fut donc revu pour
permettre au GT de présenter un rapport
préliminaire à une réunion conjointe du
B.E. et du B.P. le 1er décembre 1998.
La possibilité de discuter de ses propositions avec le
B.E. et le B.P. fut très appréciée par
le GT. Le rapport présenté aujourd'hui tient
compte des opinions émises à cette
réunion du 1er décembre. Les recommandations
ici présentées ont été
approuvées à l'unanimité par les bureaux
exécutif et professionnel.
Le GT n'avait pas reçu de cadre précis à
sa mission. C'est pourquoi il passât quelque temps
avant la conférence d'Amsterdam à
définir la nature de celle-ci. Il fut
décidé que :
- La mission de réviser les statuts et le
règlement intérieur pouvait être aussi
large ou étroite que le GT le souhaitait. Dans une
perspective étroite, le GT aurait traité de
changements techniques nécessaires pour faire mieux
fonctionner la Fédération et améliorer
quelques défauts connus des statuts et du
règlement intérieur. Mais les statuts et le
règlement intérieur reflètent la
philosophie de la Fédération et doivent en
même temps tenir compte des réalités de
la fin des années 90. Les commentaires sur les
documents circulant dans le GT suggéraient de
prendre une vue plus large de la mission.
- Les statuts actuels ont été adoptés
à Lausanne en 1976 et le règlement
intérieur à Copenhague en 1979. Depuis lors,
seuls des changements mineurs et techniques sont
intervenus. Cela fait bien longtemps que la
Fédération ne les a pas étudiés
en profondeur. Le GT accepta cette analyse à la fois
comme un défi et comme une obligation.
- Le GT pensa aussi qu'il était important d'utiliser
les développements technologiques actuels pour
améliorer l'organisation et faciliter la
participation mondiale aux affaires de la
Fédération. Il est utile de rappeler
l'introduction du « IFLA Directory 1998-1999 »
qui affirme que « À l'origine, l'IFLA a
surtout eu pour centre d'intérêt l'Europe et
le monde transatlantique parce que les relations
internationales du monde des bibliothèques
concernaient principalement les pays occidentaux. Mais,
depuis la Deuxième Guerre mondiale, l'IFLA a
progressivement élargi sa base géographique.
Aujourd'hui, l'IFLA est présente dans 146 pays du
monde. »
Ce n'est que récemment, en 1980, que l'IFLA s'est
réunie hors d'Europe et des États-Unis,
à Manille. Les statuts actuels et le règlement
intérieur adoptés en 1976 et 1979
précédaient les techniques modernes de
communication et témoignaient aussi d'un eurocentrisme
certain.
2. QUI SOMMES-NOUS ET QUE VOULONS-NOUS ETRE ?
Le GT décida, à sa réunion d'Amsterdam,
qu'il devrait d'abord analyser la situation actuelle de
l'organisation et ce qu'il voulait qu'elle soit. Les points
principaux et les priorités peuvent se résumer
ainsi :
- La Fédération s'est traditionnellement
considérée comme la voix des
bibliothèques dans le monde ; elle est ouverte aux
associations de bibliothécaires, aux
bibliothèques et aux personnes. Le GT approuve
à l'unanimité que l'IFLA continue à
être principalement centrée sur les
bibliothèques, mais demande qu'elle soit aussi
ouverte aux documentalistes et professionnels de
l'information. Le GT croit aussi que la combinaison
d'associations, d'institutions et de personnes est
essentielle à la bonne santé et à la
croissance de la Fédération.
Celle-ci est une organisation humaine et la contribution
d'individus à tous les niveaux est nécessaire
à son efficacité et à sa
vitalité. Sa structure administrative ne
reflète pas actuellement ces principes et ne donne pas
la possibilité à suffisamment d'individus
d'être impliqués dans sa direction et ses
activités.
Le nationalisme réduit beaucoup les
possibilités pour la Fédération
d'être un organisme vraiment mondial, surtout parce que
les statuts et le règlement intérieur sont
fondés sur des idées de 1970. Les points
cruciaux sont :
- Dans les textes actuels sur le Bureau exécutif, les
mécanismes rendent extrêmement difficile
l'élection de personnes hors des grands pays
développés qui ont formé des blocs
traditionnels de pouvoir dans la Fédération.
Cette concentration de pouvoir est mauvaise pour
l'organisation. Elle élimine beaucoup de gens qui
pourraient être très utiles à notre
travail. De plus, elle interdit à la
Fédération d'être perçue comme
un organisme complètement international.
- Le système actuel de vote s'appuie sur la
participation physique aux conseils biennaux et sur un vote
complexe et étroit. Ils éliminent aussi
beaucoup de nos membres. Il existe une possibilité
de démocratiser la Fédération par
l'introduction d'un nouveau système de vote,
utilisant des techniques électroniques et des
mécanismes de campagne contrôlée.
La direction et l'équipe de gestion de la
Fédération pourraient être beaucoup plus
efficaces. Ceci n'est pas pour dénigrer les
progrès remarquables réalisés ces
dernières années, en particulier sous la
direction et l'initiative du précédent
Secrétaire général, des derniers
Présidents et des membres des Bureaux exécutif
et professionnel. Les problèmes rencontrés sont
:
- La charge sur les responsables, dans la structure actuelle,
en particulier sur les quatre responsables exécutifs
(Président, vice-président, deuxième
vice-président et Trésorier) et les membres
des bureaux exécutif et professionnel ;
- Le besoin de dynamisme et de changement régulier
dans les équipes de direction, compensé par
l'expérience, suggère que le cycle actuel de
six ans dans les postes de direction est trop long.
- Le besoin de donner aux membres plus de possibilités
pour participer plus largement aux responsabilités
et de partager la direction de la Fédération.
- Une meilleure définition des rôles et des
responsabilités du Président comme chef
élu de la Fédération et du
Secrétaire général comme directeur
exécutif.
Le GT pense que quelque chose a changé et apporte une
occasion majeure de réformer la
Fédération dans le nouvel environnement dans
lequel elle vit. Les points principaux incluent :
- Les possibilités de communication et de
participation dans le travail de la
Fédération apportés par les nouvelles
technologies de la communication. IFLANET a
déjà beaucoup fait pour améliorer
l'information et nous avons à peine commencé
à explorer les possibilités créatives
d'Internet ;
- L'accroissement et le changement des membres de l'IFLA dans
les dernières décennies, sont non seulement
géographiques mais aussi culturels ;
- La mondialisation des problèmes rencontrés
par les bibliothèques ;
- La possibilité d'une implication plus grande de
personnes d'Asie, d'Amérique latine, d'Afrique et
des pays en développement.
3. UNE NOUVELLE STRUCTURE POUR LA FEDERATION
Il est donc nécessaire de prévoir une nouvelle
structure pour la Fédération. Elle doit
s'appuyer sur les principes suivants :
- La possibilité d'une plus large participation
internationale des membres dans la définition de la
politique ;
- Un système électoral plus démocratique
tout en reconnaissant que la Fédération
repose fortement sur une base d'associations et
d'institutions ;
- Une intégration plus efficace de la politique et du
travail professionnel de la Fédération.
4. LES PROGRAMMES FONDAMENTAUX
Les programmes fondamentaux actuels constituent une partie
active et très importante des activités de la
Fédération. Cependant, le GT a identifié
des difficultés dans la mise en place de ces
responsabilités essentielles. Pour définir une
meilleure organisation des programmes fondamentaux, un
sous-groupe composé de quatre membres des Bureau
exécutif et professionnel a été
établi. Il est composé de :
- Derek Law (Royaume-Uni), membre du Bureau exécutif
et Trésorier.
- Lis Byberg (Norvège) Bureau professionnel
- Kay Raseroka (Botswana) Bureau exécutif
- Winston Tabb (USA) Bureau professionnel
Ils ont rédigé leurs commentaires à
partir des recommandations 10 et 11 du présent
document et ont analysé les problèmes suivants
pour l'avenir des Programmes fondamentaux :
- Le changement de nature et l'accélération des
activités technologiques dans les
bibliothèques en général peuvent
être mieux traités par des groupes de travail
ad hoc permettant à la Fédération de
mieux maîtriser ces priorités ;
- La possibilité de participer effectivement aux
groupes de travail intergouvernementaux sur tous les
continents ;
- Le besoin d'établir des mécanismes permanents
d'évaluation du travail des programmes fondamentaux,
de leur pertinence et de leurs priorités ;
- Des mécanismes plus souples de gestion
administrative des programmes fondamentaux permettant
notamment le partage de programmes entre des
bibliothèques nationales ;
- Le besoin d'avoir un soutien actif des bibliothèques
nationales aux activités de la
Fédération, soit individuellement, soit par
la Conférence des directeurs de bibliothèques
nationales (CDNL) ;
- La vraisemblance d'un financement institutionnel assez
faible pour les programmes fondamentaux tels qu'ils sont ;
- La possibilité d'attirer un meilleur financement des
activités de recherche par la participation aux
programmes de recherche gouvernementaux, par le sponsoring
et autres soutiens.
5. DIVISION 8 (ACTIVITES REGIONALES)
Le futur de la Division 8 (activités
régionales) a été au centre des
discussions du GT. Il fut aussi le sujet de nombreux
commentaires adressés au groupe. Ceux-ci soulignent
l'importance des idées philosophiques dont la
Fédération a entouré la Division 8 et
ses trois centres régionaux : le soutien très
fort aux bibliothèques des pays en
développement.
Le GT soutient aussi la priorité donnée par la
Fédération dans les dernières
décennies à la promotion des
bibliothèques et de la profession dans les pays en
développement. Le GT croit aussi que ce soutien est
essentiel à tous les membres de la
Fédération. Il correspond aux ambitions de la
Fédération d'être un organisme
professionnel vraiment international. Il y a lieu
d'être fier des réalisations de ces
dernières années, comme le prouve la
participation croissante des pays en développement
dans les principaux organes dirigeants de la
Fédération.
Cependant le GT croit que la Division 8 doit être
supprimée (voir recommandation 12).
L'idée force de cette recommandation de changement est
de créer une organisation souple et dynamique,
vraiment internationale dans ses objectifs et son
gouvernement. Le GT pense que des mécanismes de
gouvernement élargis et des possibilités
nouvelles de communication fournissent les moyens de mieux
intégrer les activités de la Division 8 dans le
travail normal de la Fédération. On peut dire
aussi que l'existence de la Division 8 ne profite à
personne et que le temps est passé des structures
spéciales bien pensées mais ayant perdu leur
sens. Le fonctionnement du Conseil d'administration
proposé ont eu une importante influence sur les
réflexions du GT sur ce sujet.
Dans tous les cas, la conception actuelle des régions
ne satisfait personne. Elles ont peu en commun et des
désaccords permanents se manifestent sur leurs
frontières. On peut dire aussi que l'existence de la
Division 8 isole souvent ses membres dans une région
et diminue les ouvertures.
Cela n'empêchera certainement pas la
Fédération de continuer à soutenir, par
des mécanismes spécifiques, des objectifs
régionaux et des programmes tels que des bureaux dans
certaines villes. Il est aussi important que la
Fédération donne consciencieusement la
priorité à une représentation
géographiquement équilibrée dans ses
instances dirigeantes.
6. FINANCES
Bien que les finances de la Fédération aient
été hors de la compétence du GT,
celui-ci a considéré les conséquences de
ses propositions dans les grandes lignes. Il croit que ses
recommandations sont réalisables dans les limites des
objectifs financiers globaux de la Fédération
sans prendre de risques majeurs.
Le GT a considéré que, tout en
équilibrant le changement avec le réalisme
économique, le besoin de changement est important.
Nous encourageons la Fédération à
travailler activement avec la Conférence des
directeurs de bibliothèques nationales (CDNL) pour
explorer de nouveaux mécanismes de financement des
projets technologiques et de recherche de la
Fédération, incluant de nouveaux
mécanismes de financement partagé. Il y a
sûrement des possibilités de nouvelles approches
des moyens de travailler ensemble dans l'intérêt
de la communauté internationale.
7. ACTION FUTURE
Le rapport du GT décrit largement les principes et les
méthodes de gouvernement qui pourraient créer
une Fédération plus dynamique en lui permettant
de fonctionner de façon plus souple et comme une
organisation plus internationale. Ce que le GT propose va
exiger beaucoup de générosité de la part
des groupes de pouvoir de la Fédération dans sa
structure actuelle. Mais nous croyons à l'existence de
cette bonne volonté et de l'intérêt pour
le futur de la Fédération.
On doit dire que le GT a analysé beaucoup d'autres
mécanismes à Amsterdam. Par exemple : le nombre
de sections auxquelles ont droit les associations et les
institutions membres ; les conditions de candidature des
institutions dans les comités permanents ; les
critères de recrutement pour les responsables des
tables rondes ; les relations entre, et à
l'intérieur, des comités permanents, des tables
rondes, des groupes de discussion et autres groupes dans la
structure actuelle de ces comités ; la constitution
des comités permanents à partir des membres de
l'IFLA. Tous ces sujets ne sont pas analysés ici
puisqu'ils le seront lors des prochaines étapes.
Espérant un soutien solide de la conférence
IFLA de Bangkok à ces changements, une série de
propositions sera préparée pour une
réunion du Conseil à la conférence IFLA
de Jérusalem en 2000. Elles incluront une
réécriture complète des statuts et du
règlement intérieur qui prendront en compte les
problèmes de procédures inclus dans le point
7.2.
Que le Conseil (assemblée générale)
reste l'organe de direction de la Fédération,
mais se réunisse annuellement.
Commentaire :
La conférence annuelle de l'IFLA est l'occasion
presque unique pour les membres de la
Fédération de se rencontrer et de participer
à son activité. Il est par conséquent
normal que le Conseil continue à être l'organe
directeur, mais en se réunissant chaque année.
Les sujets officiels traités par le Conseil, tels que
les élections ou des changements de statuts et du
règlement intérieur seront débattus tous
les deux ans. Le Bureau exécutif peut, cependant
appeler une session extraordinaire du Conseil « pour
décider de sujets très importants ne souffrant
d'aucun délai. » (voir les articles 11.3 et 11.4
des statuts et du règlement intérieur actuels).
D'où la décision de convoquer un conseil
extraordinaire l'an prochain à Jérusalem.
Que les mécanismes actuels de direction soient
remplacés par :
- Un Conseil d'administration d'au moins 25 membres et de 30
au plus, responsable de la politique générale
et des activités professionnelles de la
Fédération. Il sera élu tous les deux
ans pour tous les membres par vote électronique. Le
résultat sera proclamé au prochain conseil.
Le mandat des membres du conseil d'administration est de
deux ans renouvelable une seule fois pour deux ans. Le
conseil se réunit pendant la conférence de
l'IFLA et plus fréquemment si nécessaire.
- Les membres du conseil d'administration sont : un
président, un vice-président (futur
président), directement élus à ce
poste au suffrage universel par tous les membres de l'IFLA
; un deuxième vice-président et un
trésorier élu par le conseil d'administration
parmi ses membres ; treize membres élus par
l'assemblée générale (Conseil) et des
membres élus par le Bureau professionnel pour
représenter les divisions ainsi que le
président élu du Bureau professionnel.
- Un système électoral fondé sur une
combinaison de vote électronique et postal,
permettant à tous les membres de l'IFLA de
participer au processus électoral pour le conseil
d'administration.
Commentaire :
Le conseil d'administration devra superviser à la fois
les activités de l'IFLA et la politique de
développement de la Fédération. Dans la
structure actuelle, le B.E. s'occupe surtout des affaires
administratives de la Fédération, alors que le
Bureau professionnel s'occupe de la programmation des
tâches. Les deux groupes se recoupent en grande partie,
ce qui a été reconnu durant les réunions
conjointes. Insister sur un seul conseil s'occupant à
la fois des tâches administratives et des travaux
professionnels accroîtra l'efficacité et
l'efficience de la Fédération. Ce qui
n'élimine pas la possibilité de créer
des groupes responsables d'activités
spécifiques (voir recommandation 9).
De même, un sous-groupe du conseil d'administration
existera en tant que Bureau exécutif de la
Fédération (voir recommandation
7 et 8).
Accroître le nombre de membres du conseil
d'administration élargit le pouvoir de la
Fédération de plusieurs façons. Il offre
la possibilité à des membres de nombreux pays
de s'investir dans la direction de la
Fédération. Il réduit la culture du vote
bloqué par la présence de plus nombreux
votants. Il offre à la Fédération une
base plus internationale pour ses activités.
Le conseil d'administration doit être très actif
dans les activités et le développement de la
politique de la Fédération entre les
conférences par le courrier électronique et
autres moyens. C'est l'explication des mots « selon
délégation du conseil d'administration »
dans la recommandation 7.
Que le mécanisme actuel d'élection du
Président de la Fédération soit
remplacé par un système différent : un
premier vice-président (président élu)
élu par tous les membres de l'IFLA pour un mandat de
deux ans, suivi d'un mandat de président de deux ans.
Ces mandats étant non renouvelables.
Commentaire :
Cela signifie que ceux qui sont élus pour
présider la Fédération auront un mandat
maximal de quatre ans, deux comme vice-président et
deux comme président et ne sont pas
rééligibles. Ce cycle élargit les
possibilités pour chaque membre de servir la
Fédération en tant que président. Cette
souplesse et la brièveté des mandats
permettront à plus de membres d'envisager ces postes
prestigieux tout en les comparant avec la charge de travail.
Qu'à la mort ou à la démission d'un
président, le premier vice-président devienne
immédiatement président, terminant le mandat du
président et effectuant son propre mandat de deux ans.
Qu'en cas de décès ou de démission du
premier vice-président, le conseil d'administration
élise un de ses membres pour terminer le mandat en
cours, en espérant que cette personne pourra se
présenter à la prochaine élection de
premier vice-président.
Commentaire :
Ces deux recommandations sont des mécanismes normaux
de transition nécessaires pour l'attribution des
postes vacants en cas de décès ou de
démission.
Que tous les membres, y compris ceux qui ont
été présidents ou premier
vice-président de la Fédération,
puissent être candidats à la première
élection suivant l'adoption des nouveaux statuts et du
règlement intérieur tels qu'ils sont
définis dans la recommandation 3.
(En d'autres mots, les membres actuels du Bureau
exécutif, y inclus le président actuel peuvent
se présenter à l'élection du
président ou du premier vice-président en
2001.)
Qu'un comité exécutif soit établi, avec
délégation de pouvoirs du conseil
d'administration pour superviser les activités de la
Fédération entre les réunions du conseil
d'administration.
Que le comité exécutif soit composé du
président, de deux vice-présidents, (dont le
président-élu désigné par le
Conseil), le trésorier, et deux autres membres du
conseil d'administration élus tous les deux ans par
les membres.
Qu'un Comité professionnel soit créé,
sous-groupe du conseil d'administration pour les
activités professionnelles de la
Fédération. Un représentant de chaque
division de l'IFLA et un président sera élu
selon la procédure actuelle pour le Bureau
professionnel. D'autres membres provenant des programmes
fondamentaux de l'IFLA seront élus par le conseil
d'administration.
Commentaire :
Les activités professionnelles de la
Fédération sont essentielles pour son dynamisme
et l'intérêt de ses membres. Cette
recommandation fournit une meilleure coordination et
communication entre les responsables de la politique
générale de l'IFLA et les activités
professionnelles. Ce comité facilitera les
procédures et permettra une meilleure
compréhension des problèmes apportant un
soutien plus complet aux activités professionnelles y
compris celles des pays en développement.
Le GT remarque aussi la création ces dernières
années de deux commités puissants sur des
sujets précis : le Comité sur le copyright et
autres domaines juridiques (CLM) ; le Comité sur
l'accès libre à l'information et la
liberté d'expression (FAIFE). Ces nouveaux
mécanismes pourront recevoir un meilleur soutien pour
leurs opérations.
Que la Fédération adopte un programme
d'activités fondamentales en redéfinissant
leurs priorités professionnelles et en analysant les
programmes fondamentaux actuels.
Que le conseil d'administration, prenant l'avis du
Comité professionnel, s'assure que les
activités fondamentales relèvent bien du
Programme à moyen terme de la Fédération
(MTP).
Commentaire :
Voir la section 4 pour les
réflexions du GT sur les recommandations
10 et 11.
Que la division 8 soit supprimée dans le cadre de la
nouvelle structure proposée pour la
Fédération (voir section 5).
Que le Bureau exécutif utilise ce rapport comme base
pour les discutions à la Conférence IFLA de
Bangkok afin d'analyser les principes soutenant les
propositions d'une profonde réforme des statuts et du
règlement intérieur de la
Fédération. Que le Bureau prenne toutes les
décisions nécessaires pour que les changements
puissent être réalisés à la
Conférence annuelle de l'IFLA en 2000 à
Jérusalem. Elles peuvent comprendre :
Adopter le concept de vote électronique afin qu'il
puisse être appliqué pour les élections
de 2001.
Rédiger les nouveaux statuts et le règlement
intérieur décrivant la nouvelle structure telle
que décrite dans ce document, ainsi que la structure
des comités de l'IFLA.
Adopter la nouvelle structure de façon que les
élections pour le président, le premier
vice-président et le conseil d'administration puissent
avoir lieu pendant la Conférence de l'IFLA en 2001.
6 avril 1999
1. Le mot
« conseil » a été conservé
par fidélité à l'anglais, mais selon la
terminologie française des associations, il s'agit de
l'assemblée générale.
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