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To Bangkok Conference programme

65th IFLA Council and General
Conference

Bangkok, Thailand,
August 20 - August 28, 1999


Code Number: 015-123_F
Division Number: IV
Professional Group: Bibliography
Joint Meeting with: -
Meeting Number: 123
Simultaneous Interpretation:   No

Nouvelles recommandations pour les bibliographies nationales

Mona Madsen
Ecole royale en bibliothéconomie et sciences de l'information,
Copenhague, Danemark
mm@db.dk


Abstract

La Conférence internationale sur les services bibliographiques nationaux (ICNBS) qui s'est tenue en novembre 1998 a eu pour résultat de mettre à jour un ensemble de recommandations concernant la bibliographie nationale, son fondement, son contenu et sa production. Après une brève introduction à la notion de bibliographie nationale et aux précédentes recommandations sur les services bibliographiques nationaux, l'auteur présente les principaux changements introduits par les nouvelles recommandations.


Paper

Introduction

Des représentants de bibliothèques nationales et d'agences bibliographiques nationales de plus de 70 pays à travers le monde se sont réunis dans le cadre de la Conférence internationale sur les services bibliographiques nationaux (International Conference on National Bibliographic Services - ICNBS) qui s'est tenue à Copenhague en novembre 1998. La conférence a été organisée à l'initiative de la Division du contrôle bibliographique et de la Section des bibliothèques nationales de l'IFLA en coopération avec le Programme UBCIM et elle s'est tenue au Danemark à l'invitation de l'IFLA et de la Bibliothèque royale, de l'Ecole royale en bibliothéconomie et sciences de l'information et du Centre danois pour les bibliothèques (1). Le but de la conférence était de réviser et de mettre à jour les recommandations du Congrès international sur les bibliographies nationales de 1977 en tenant compte des récents développements .

La bibliographie nationale

Les principales sources pour tous les types de bibliographie sont les bibliographies nationales, c'est-à-dire les recensements faits dans chaque pays des publications qui sont éditées ou ont été éditées à l'intérieur des frontières nationales. C'est uniquement quand ces publications ont été recensées que l'on peut dire qu'il est possible de trouver le sous-ensemble de la production mondiale dont on a besoin dans les cas particuliers" [traduit du danois] (8, p. 299).

Le texte cité remonte à 1959 et reflète le fait que les "vecteurs" de l'information à ce moment là étaient essentiellement des "publications" (c'est-à-dire des livres et des périodiques). Si on remplaçait "publications" par "documents" cette brève description des objectifs d'une bibliographie nationale correspondrait tout à fait aux idées exprimées dans le programme de l'IFLA pour le CBU : le Contrôle Bibliographique Universel (3). Le programme CBU vise la mise en place d'un réseau mondial de bibliographies nationales pour assurer un recensement de base normalisé - et par là même rendre possible la recherche - des documents publiés dans le monde. De plus, la bibliographie nationale a une signification nationale particulière définit par l'UNESCO et l'IFLA dans Agence bibliographique nationale et bibliographie nationale : principes directeurs ((7), §2.2):

" L'amélioration du contrôle bibliographique nationale présente en outre un intérêt et une valeur particulière pour le pays lui-même:

    il permet de découvrir, d'identifier et d'enregistrer toutes les publications y paraissant, afin de :

  • constituer la bibliothèque nationale et les collections d'archives ;
  • satisfaire la demande d'information nationale
  • contribuer au développement d'une infrastructure intégrée de bibliothèques, de centres de documentation et d'archives "

Et dans la pratique la bibliographie nationale doit aussi bien servir à sélectionner et à acquérir des documents qu'à chercher l'information. De plus la bibliographie nationale peut être un modèle pour le catalogage dans les bibliothèques, et à long terme elle peut jouer le rôle de bibliographie nationale rétrospective et, en fin de compte, elle peut servir de source d'information sur le développement social, culturel et économique du pays. C'est ce qu'écrit Barbara Bell : "En recensant les éditions nationales, une bibliographie nationale est un miroir qui reflète la culture, les caractéristiques et les centres d'intérêt d'un pays. Elle ne joue pas seulement le rôle de recensement historique, car si elle est diffusée dans d'autres pays, elle sert de "vitrine" à ce pays" (5, p. 29).

Les recommandations internationales

Le fait de définir la bibliographie nationale comme un système ou comme un service bibliographique national est assez nouveau. L'expression "bibliographie nationale" apparaît dans les textes environ au milieu du siècle passé - principalement pour désigner une liste d'ouvrages nationaux. La définition actuelle, plus générale, n'est pas admise avant la première moitié de ce siècle. Les conférences internationales organisées par l'Unesco et l'IFLA sont à l'origine de cette "nouvelle" perception. Les conférences ont débouché sur les recommandations qui ont eu - et qui auront dans le futur, j'en suis certaine - une grande influence sur le développement des services bibliographiques nationaux à travers le monde. Cf. Bell (4).

La première de ces conférences a été organisée par l'Unesco en 1950 (6). La conférence portait sur les services bibliographiques en général, mais avec les services bibliographiques nationaux comme l'un des thèmes principaux. Les recommandations émanant de cette conférence signalent qu'une bibliographie nationale n'est pas une bibliographie unique. C'est un système de bibliographies recensant les différents types de documents publiés dans le pays. Il faut noter que ces recommandations mentionnent que non seulement les livres mais aussi les documents audiovisuels publiés dans le pays devraient pris en compte dans le recensement bibliographique nationale. En dehors des recommandations précises sur les types de documents qui devraient être recensés dans la bibliographie nationale, la conférence de 1950 traite brièvement le niveau de la description bibliographique, la publication et la périodicité de la bibliographie nationale.

Les recommandations de l'Unesco de 1950 sont rarement citées dans les textes de nos jours. Elles ont été supplantées par les recommandations de 1977. Cependant cela vaut la peine de s'en rappeler car elles sont devenues significatives pour avoir montré qu'une bibliographie nationale n'est pas qu'une liste d'ouvrages mais un système de bibliographies et pour avoir introduit la notion de "service bibliographique national".

Les résultats de la conférence IFLA/Unesco suivante en 1977 ont été publiés dans Agence bibliographique nationale et bibliographie nationale : principes directeurs (7). On y trouve des recommandations sur des sujets tels que le dépôt légal, la sélection des documents, le niveau de la description, la présentation et la périodicité de la bibliographie nationale imprimée. Selon les Principes directeurs la bibliographie nationale est définie comme "l'ensemble des notices d'autorité complètes des éditions nationales d'un pays, publiées sous forme imprimée (et/ou sous diverses autres formes, telles que les fiches de catalogue ou les bandes magnétiques, par exemple) régulièrement et dans les plus brefs délais possibles" ((7), §4.1). La notion d'"édition nationale" peut être différemment interprétée d'un pays à l'autre, mais selon les Principes directeurs l'édition nationale d'un pays est définie comme "le produit de l'industrie éditoriale nationale ", c'est-à-dire les documents publiés dans le pays.

A plus d'un titre il y a de grandes différences entre les deux jeux de recommandations. Alors que la conférence de 1950 prend soin de recenser les différents types de documents qui doivent être inclus dans la bibliographie nationale, les recommandations IFLA/Unesco de 1977 évoquent un contenu minimal:

"Les bibliographies nationales devraient comprendre, au minimum, les notices relatives aux monographies, aux premiers numéros et aux changements de titres des publications en série (y compris les publications officielles) des éditions nationales ; les autres catégories de documents devraient être prises en compte le plus tôt possible en fonction des besoins de la communauté nationale de la lecture publique et des ressources de l'agence bibliographique nationale …" ((7), Appendice B, Recommandation 5).

Dans le texte toutefois il est dit qu' "on hésitera pas à classer parmi les éditions nationales:

  • les publications produites dans un pays par des groupes ethniques minoritaires dans des langues et/ou des écritures différentes des langues et écritures généralement utilisées dans le pays I
  • .les publications officielles ou semi-officielles des ministères et services publics, des conseils nationaux, des instituts de recherche, etc.
  • les publications imprimée non textuelles telles que les cartes, les partitions de musique, etc.
  • les publications non textuelles, autrement dit les "non-livres" et/ou les documents audiovisuels, tels que les films, les cassettes, les bandes vidéo, les fichiers informatiques, etc." ((7) §6.2.2.).

Il est aussi mentionné que certaines catégories de documents qui ne font partie de l'édition nationale peuvent être inclus - par exemple les œuvres des auteurs du pays, les documents dans la langue du pays, les documents sur le pays même quand ils sont publiés hors du pays.

Au-delà des recommandations citées ci-dessus et concernant la couverture de la bibliographie nationale, les Principes directeurs attachent une grande importance à la bibliographie nationale en tant que recensement de base et de référence de l'édition nationale, et au fait que ce recensement soit élaboré selon les normes internationales. Ils soulignent aussi l'importance de la compatibilité entre les formats bibliographiques utilisés, aussi bien à l'échelon national qu'international. La bibliographie nationale de chaque pays est considérée comme la partie d'un tout : le Contrôle Bibliographique Universel, et la possibilité d'échanger et de réutiliser les données à travers le monde.

La conférence de 1950 comme celles de 1977 ont émis des recommandations sur la bibliographie nationale imprimée. Bien que les Principes directeurs de 1977 évoquent brièvement le fait que la bibliographie nationale puisse être publiée sur un support électronique et qu'il faudrait s'efforcer d'utiliser les notices nationales pour alimenter les systèmes d'information, ils recommandent une bibliographie imprimée. Il faut voir en cela que l'objectif des recommandations était d'encourager le développement et l'utilisation de systèmes bibliographiques nationaux partout dans le monde, même dans les pays où la technologie de l'information n'était pas apparue - ou venait juste d'apparaître.

Même si la plupart des recommandations de 1977 sont encore valables, la couverture et la production de la bibliographie nationale avaient vraiment besoin d'être révisées Le développement des techniques, y compris les nouveaux moyens dont on dispose pour publier l'information sur différents supports électroniques a rendu nécessaire de réévaluer de nombreux aspects de la bibliographie nationale : son objectif et son domaine, son fondement, la relation entre le recensement national et la préservation nationale, etc.

Nouvelles recommandations de 1998

La conférence de Copenhague de 1998 a été marquées par un certain nombre de communications invitées qui ont traitées de la bibliographie nationale moderne, et qui ont suscité des discussions par panel, par groupes et en séance plénière. Un ensemble de recommandations révisées a été le principal résultat de la conférence. Les communications et l'ensemble des recommandations sont disponibles sur le serveur de l'IFLA (2).

Le préambule aux recommandations finales contient des déclarations préliminaires similaires à celles des recommandations de 1977 :

  • Soutenant le concept de Contrôle bibliographique universel (CBU) comme un programme à long terme pour le développement d'un système mondial pour le contrôle et l'échange d'informations bibliographiques,
  • Mettant l'accent sur le besoin de renforcer le contrôle bibliographique national, comme un pré-requis pour le contrôle bibliographique universel,
  • Reconnaissant l'importance de la bibliographie nationale comme instrument majeur pour assurer le recensement complet du patrimoine national édité et pour mettre en place un contrôle bibliographique exhaustif.

Mais deux paragraphes ont été ajoutés pour bien marquer les responsabilités de l'agence bibliographique nationale et souligner l'importance du dépôt légal :

  • Affirmant que les bibliothèques nationales et les agences bibliographiques nationales peuvent travailler en coopération avec d'autres organismes mais que la coordination et la mise en œuvre des normes doit rester l'entière responsabilité de l'agence bibliographique nationale,
  • Réaffirmant la valeur du dépôt légal comme moyen d'assurer et de rendre accessible aux usagers actuels et à venir l'héritage culturel et intellectuel et la diversité linguistique de la nation.

Parmi les changements les plus importants par comparaison avec les recommandations de 1977, on trouve :

Dépôt légal (Recommandations 1-3)

Alors que les précédentes recommandations n'utilisaient que des mots tels que "examiner" ou "étudier", les nouvelles recommandations soulignent que les réglementations de dépôt légal, en tant que fondement des services bibliographiques nationaux, ont un caractère d'urgence :

  • "Les Etats sont instamment priés d'examiner les lois en vigueur sur le dépôt légal et d'en étudier les dispositions en fonction des besoins présents et à venir ; et, le cas échéant, de réviser les législations existantes " (Recommandation 1)
  • "Les Etats ne disposant pas à ce jour de législation sur le dépôt légal sont instamment priés d'en promulguer une" (Recommandation 2)

Couverture de la bibliographie nationale (Recommandations 4-5)

Au lieu de pointer les types de documents qui doivent être recensés dans la bibliographie nationale les nouvelles recommandations indiquent que celle-ci devrait recenser la production nationale courante, c'est-à-dire tous les documents publiés dans le pays qu'ils soient sur support imprimé, audiovisuel ou électronique.

  • Les bibliographies nationales devraient comprendre l'ensemble de la production éditoriale nationale courante, et dans la mesure du possible, la production éditoriale nationale rétrospective. Cependant, si cela lui est nécessaire, l'agence bibliographique nationale peut définir des critères de sélection et doit les rendre publics (Recommendation 4).

L'idéal reste bien sûr une couverture exhaustive mais une part importante du "patrimoine national" est aujourd'hui publié sur des supports non-livres . En terme de contrôle bibliographique, les "nouveaux" types de documents, y compris les documents Internet, devraient être traités à côté du contenu plus traditionnel dans une bibliographie nationale.

Présentation et production courante de la bibliographie nationale (Recommandations 6-10)

Alors que les recommandations de 1977 ne prenaient en considération que la bibliographie imprimée, les nouvelles recommandations admettent que les bibliographies nationales soient à présent publiées sur divers supports. Il faut aussi noter que les besoins des utilisateurs, y compris les utilisateurs ayant des besoins spécifiques (par exemple les handicapés visuels) sont mis en avant:

  • "Parmi la grande diversité des supports physiques utilisables pour diffuser la bibliographie nationale, les services bibliographiques nationaux devraient en choisir un ou plusieurs qui permettent de répondre aux besoins de ses utilisateurs, y compris ceux ayant des besoins spécifiques. Ces supports devraient être conformes aux normes approuvées au plan international. Au moins un de ces supports devrait permettre de répondre aux besoins d'archivage et de conservation de la bibliographie nationale et d'assurer la pérennité de son accessibilité" (Recommandation 6).
  • "Les notices bibliographiques paraissant dans la bibliographie nationale devraient être conformes aux normes internationales en vigueur, respecter le classement, comporter les points d'accès qui répondent aux besoins des utilisateurs/clients et respecter les caractéristiques liées au(x) support(s) utilisé(s) pour la diffusion" (Recommandation 10)

Normes internationales utilisées (Recommandations 11-15)

D'une manière générale les nouvelles recommandations insistent sur l'importance des prinicoes et des normes internationales :

  • "L'agence bibliographique nationale devrait assumer la responsabilité de la préparation des notices bibliographiques complètes de la production éditoriale nationale (ou coordonner cette préparation), et devrait adopter les principes directeurs et les normes nationales et internationales en ce qui concerne les règles de catalogage, les systèmes d'identification tels que l'ISBN et l'ISSN, les systèmes de transcription, le contrôle des autorités, les systèmes de classification, les métadonnées et le nommage des objets numériques" (Recommendation 11).

Il est également indiqué que les agences bibliographiques nationales devraient adopter les éléments qui constituent la notice de base telles que définie dans le rapport final du groupe de travail IFLA sur les "Functional Requirements for Bibliographic Records" (= Spécifications fonctionnelles des notices bibliographies)

Il est recommandé ensuite que les agences bibliographiques nationales jouent un rôle moteur dans la mise à jour et la défense des principes directeurs et des normes existantes et dans le développement de nouveaux outils bibliographiques.

Actions à entreprendre (Recommandations 16-23)

Cette partie des recommandations de 1998 s'adresse à l'IFLA aussi bien qu'aux agences bibliographiques nationales pour qu'un certain nombre de responsabilités et d'actions soient définies pour développer les services bibliographiques national dans l'avenir.

L'IFLA est encouragé à :

  • parrainer la révision des principes directeurs existants pour que soient pris en compte toutes les formes de publication présentes et à venir
  • promouvoir des études sur la publication de bibliographies multinationales dans les régions où, pour une quelconque raison, il n'est pas envisageable actuellement de publier des bibliographies nationales
  • encourager les organisations inter-gouvernementales et les organisations internationales non gouvernementales à recenser leurs publications dans des bibliographies, en respectant les normes bibliographiques internationales
  • aider les agences bibliographiques nationales à développer leurs activités bibliographiques nationales, là ou c'est nécessaire, par exemple en aidant à la mise en œuvre de projets pilotes pour élaborer des bibliographies nationales, établir des principes directeurs pour produire des bibliographies nationales, et organiser des séminaires et des stages de formation pratique de caractère national, régional ou international.

Les agences bibliographiques nationales sont encouragées à:

  • se mobiliser pour promouvoir de nouvelles normes bibliographiques et de nouvelles législations sur le dépôt légal, y compris en organisant des séminaires et ateliers de formation afin de s'assurer que leurs utilisateurs, professionnels ou non, maîtrisent les nouvelles pratiques ;
  • à évaluer régulièrement leurs résultats dans l'application de ces recommandations

Conclusion

Le principal résultat de ICNBS 1998 est ce jeu de recommandations mises à jour qui prennent en compte les nouvelles technologies et les nouveaux médias d'aujourd'hui. La mise en œuvre actuelle des recommandations dépendra bien sûr des circonstances et des ressources au niveau local. Mais il me semble que l'intérêt qui s'est exprimé à travers le monde entier a confirmé que la bibliographie national joue un rôle important - à la fois en tant que recensement du patrimoine national édité et en tant que contribution au contrôle bibliographique universel. Elle a également montré que les recommandations internationales sont des outils importants utilisés les agences bibliographiques nationales pour convaincre les gouvernements d'allouer les ressources adéquates pour la bibliographie nationale. Cependant, et parce que les technologies de l'information et l'industrie éditoriale se développent constamment, une révision et une mise à jour des présentes recommandations s'avérera nécessaire dans quelques années.

Références bibliographiques

1. Le Comité de planification de ICNBS, sous la présidence de Ross Bourne (The British Library) était responsable du programme professionnel de la conférence. Les autres membres du Comité étaient : Marcelle Beaudiquez (Bibliothèque nationale de France), Barbara Bell (The College of Wooster, Ohio, USA), Françoise Bourdon (Bibliothèque nationale de France), Mona Madsen (Royal School of Library and Information Science, Denmark), Ingrid Parent (National Library of Canada) and Marie-France Plassard (IFLA UBCIM Programme).

2. Toutes les communications, les recommandations et la brochure préparatoire sont disponibles sur le serveur de l'IFLA sur les pages du Programme UBCIM (http://archive.ifla.org/VI/3/icnbs/icnbs.htm). Les actes de la conférence, y compris la version révisée des communications, les présentations des responsables de panel, un résumé des groupes de discussion et le texte final des recommandations seront publiés par la Bibliothèque royale du Danemark en 1999.

3. Anderson, Dorothy (1986). UBC: A survey of Universal Bibliographic Control. London: IFLA International Office for UBC, 1982. VI, 36 p. (Occasional Papers; 10)

4. Bell, Barbara L. (1998). An annotated guide to current national bibliographies. 2nd completely revised ed. München: K.G. Saur, 1998. XXVII, 487 p.

5. Bell, Barbara (1988). Progress, problems and prospects in current national bibliographies: implementation for the ICNB recommendations. In: Proceedings of the National Bibliographies Seminar. Brighton, 18 August 1987 / Ed. By Winston D. Roberts. London: IFLA Universal Bibliographic Control and International MARC Programme, 1988. Pp. 29-37.

6. General report of the Conference on the Improvement of Bibliographical Services, Unesco House, Paris 7-10 November 1950 /United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization. Paris: Unesco, 15 December 1950. 16, 11 p. (UNESCO/CUA/5).

7. Guidelines for the National Bibliographic Agency and the National Bibliography / Prepared by the IFLA International Office for UBC. Paris: Unesco, December 1979. II, 50, [24] p. (PGI/79/WS/18).
Publié aussi en français :
Agence bibliographique nationale et bibliographie nationale : principes directeurs / établis par le Bureau international de l'IFLA pour l'UBC. paris : UNESCO; 1986 (PGI-79/WS/18

8. Larsen, Knud (1959). Bibliografiens opgaver og metoder [Bibliography, its aims and methods]. In: Lærebog i biblioteksteknik / Ed. by E. Allerslev Jensen. 4th ed. Copenhagen: Dansk Bibliografisk Kontor, 1959. Vol. II, pp. 293-314.

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Latest Revision: July 13, 1999 Copyright © 1995-2000
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