Code Number: 068-171(WS)-F
Division Number: VI
Professional Group: Preservation and Conservation
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Meeting Number: 171
Simultaneous Interpretation:   No

La désinfection massive des documents atteints de microorganismes: suggerée par l'expérience de travail

&

TATIANA VELIKOVA

Paper

Présentement le problème qui vise la biodétérioration des documents à la suite de la mauvaise conservation (le taux élevé d'humidité, concentration de la poussière, varitions thermiquies pénurie en circulation d'air) reste toujours d'ac-tualité. Le plus grave des problèmes est celui qui concerne les modes de protection des papiers atteints de microorganismes résultant des accidents lors de la pé-nétration de l'eau dans les fonds. En l'occurence il est intéressant et utile de s'in-former sur les variations éventuelles et resoudre un tel problème urgent comme la détérioration des papiers par de micromycètes.

Dans le rapport ce - présent sont réprésentés des résultats obtenus au cours de la désinfection des papiers lésés par les microorganismes qu'était effectueé dans les deux bibliothèques.

Pendant deux ans dans la Bibliothèque centrale de musique auprès du Théâtre Mariinsky l'hydrofugation des conduites d'eau était en mauvais état, ce qui a provoqué une forte attaque de moissisure et la dégradation des documents était considérable. Au total étaient dégradées 3000 unités de conservation.

A l'occasion de la mise en exploitation du nouveau bâtiment de la Bibliothèque nationale de Russie il a fallu déplacer quasi 200 000 documents depuis le depôt situé sur les quasis de la Néva et de la Fontanka. Le climat humide de Saint-Pétersbourg la proximité de deux fleuves ont conditionné l'humidité relative éleveé d'air dans les intérieurs. La panne de la conduite d'eau a provoqué la sur humidification supplémentaire des fonds. Par ce fait on a vu le developpement rapide des microorganismes.

Le moyen principal de protection antimicroorganique des papiers consiste en inhibition des procédés de vitalité mycélienne. On sait qi'il existe plusieurs modes où sont engagés des biocides différents. Le problème s'est posé sur le choix des biocides et le mode de leur traitement.

La structure du Centre Fédéral de conservation des fonds bibliothéquaires comprend le secteur de prévention et de conservation à long terme des documents dont les employés effectuent le traitement des fonds sanitaire et la désinfection au besoin. Les livres fournis à la bibliothèque depuis les collections privées des autres bibliothéques des bouquinisteries subissent le traitement obligatoire. Il s'agit traditionnellement de la fumigation dans la chambre vapeur-gaze avec un mélange à base de formaldéhyde.

Pour la fumigation d'ensemble on a proposé un dispositif au volume 12 m³ (concentration de formaldéhyde - 2 g/m³, température 40^oC, durée d'exposition -24 h). Néanmoins on n'observe l'anéantissement total des microorganismes que sur la surface des documents, tandis qu'à l'intérieur, entre les feuilles on l'obtient â 50%. Le coût de ce genze de traitement d'ensemble est assez élevé, de surcroît il faut essuyer les documents après la fumigation afin d'anéantir la moisissure et la poissiére. De plus est, l'on ébranle l'orde successif en chargeant la chambre et if faut du temps pour tout remettre en place.

Nos recherches ont démontré qu'à la suite de la désorptoin du formaldéhy-de de la surface traitée on observe au bout de quelque temps la nouvelle croissance des microorganismes sur les papiers avec des concentrations risiduelles basses du formaldéhyde. Par conséquent, la concentration du formaldéhyde dans l'air du magasin de stockage des livres augmente.

Compte tenu du danger que représente la formaline pour le personnel et que la plupart des pays de l'Europe et l'USA ont renoneé de l'utiliser, il faut avoir recours au biocide moins toxique, mais assez efficace quant à son attaque sur le microbiot.

Au cours de deux ans nous étudions le produit Metatin GT de la firme suisse ACIMA. ACIMA Chemical Industries Ltd.Lnc. est le fabricant des combinaisons organiques et etain-organiques. La production de cette firme est utilisée dans la restauration notamment en Allemagne. Les expériences ont démontré que Metatin GT ne fait baisser ni le taux de blancheur, ni les propriétés mécaniques des papiers et tout cela ni tout de suite après son application, ni après le vieillissement thermique-humidifiant artificiel durable. La concentration de Metatin GT, où s'effectue la perte à 100% des spores et du mycélium végétatif est de 5-10 fois inférieure à celle de la formaline. Metatin GT se rapporte aux substances de toxité basse selon les normes internationales. On n'a jamais observé de manifestations négatives lors de son utilisation.

Ainsi Metatin GT correspond à trois impératifs pour les moyens destinés à proteger les documents: toxité minimum pour les gens, capacité de tenir bien longtemps sur le papier et l'absence de l'action néfaste sur le papier. Le caractère biologiquement actif du produit ne baisse pas à la suite de la conservation durable des documents. Les prix du traitement par la formaline et du celui par la metatin sont quasi les mêmes.

Il était à traiter les documents atteints de champignons microscopiques: revues techniques illustrées (y compris sur les papiers glacés) du milieu de 20e sièc-le, revues - la fin du 19e - debut du 20e s.s., littérature de référance de la deuxième moitie du 20e s., manuscrits de musique de 18 à 20 s.s.

L'évaluation approximative a démontré qu'à 20% les manuscrits de musique avaient des parcelles où le papier était gravement détériorié, on a également observé les pertes aux bords et au centre des feuilles. Plusieurs feuilles étaient considérablement pigmentées (de rose, rouge, jaune), il s'agit du résultat de la vitalité des microorganismes.

Les documents reliés étaient atteints en premier lieu à l'extérieur, là où l'oxygène a l'accès libre et l'humidité relative d'air est grande. Visuellement la surface d'une foule de documents est détériorée au plan microbiologique: effores-cences des spores vitales colorées depuis le vert clair jusqu'au vert olive; des colonies blanches, jaunes et vert sombre des microorganismes vivants. On a revelé de plus grosses accumulation de micromycètes à coté du dos à l'intérieur comme à l'extérieur (là, où on met beaucoup de la colle - substrat que les micromycètes assimilent facilement), dans les replis ("coupures", lieux de gondolage, surgis lors de l'exsiccation irrégulière des pages), aux lieux de collage des numéros d'identification, des poches à fiches des cornes de calicot, sur les premières et dernières feuilles du papier de garde.

De sorte que la concentration de poissière des documents subissant le traitement était éleveé, on a effectué l'analyse chimique et biologique de la poissière provenant du magasin de stockage de livres.

On sait que la poissière est la source principale des microorganismes qui détruissent la cellulose. Notre recherche a démontré que 1 g de la poissière contient approximativement 2 mln micromycètes et 80 mln bacteries. Le composé chimique de la poissière est principalement constitué de tels éléments comme silicium, calcium, azote et de métaux - aluminium, fer, magnésium. On a découvert en tant qu'addition titan, zinc, manganèse, plomb, cuivre, chrome, argent, nickel, étain.

Parmi les métaux découverts il y a plussieurs (fer, cuivre, aluminium, chrome) qui sont aptes de catalyser la destruction d'oxidation de la cellulose en présence de l'humidité, il y en a d'autres (manganèse et cuivre) que agissent sur l'activité des ferments de microorganismes détruisant le papier; zinc, cuivre, fer, manganèse, calcium renforce la formation des substances colorées. Les résultats des analyses confirment que le traitement par le biocide doit être précédé par le dépoissiérage et la suppression des dépôts de moisissure. A cet effet il est d'opportunité utiliser les ensembles de la firme "Reinbow" destinés à purifier les surfaces et l'air. L'air pollué avec la poussière et les microorganismes est filtré à travers la solution désinfectante; le jet qui sort est régulièrement reparti dans le volume du logement ce qui diminue les tourbillonements de poussière et crée le climat comfortable à l'intérieur. Les essais des ensembles ont démontré leur grande efficacité pour le traitement des documents: le taux de contamination par des champignons de moissisure baisse de 7 à 10 fois.

A la suite du traitement de 200 mille documents on a élaboré les normes du débit de biocide et des matériaux et les normes des charges du temps. Les documents étaient subdivisés en plusieurs groupes (jusqu'à 8) selon le degré de détérioration provoqueé par des microorganismes. Pour traiter les groupes différants on avait besoin de la quantitité différente des matériaux de départ et la durée différente. De surcroît, on tenait compte du format et du taux de concentration de poissière des documents.

Les moindres charges étaient liées aux documents de petit format à condition que le traitement était effectué par essuyage avec la solution de biocide des couvercles des eliures, des tranches, des dos, par dépoissiérage des feuilles pas attaintes de microorganismes. En l'occurence, par unité de conservation la norme du temps était inférieur à 3 min., et le débit de biocide - 5 ml.

Les charges augmentaient brusquement quand il fallait traiter à l'intérieur des documents imprégner de biocide les parcelles atteintes au plan microbiolo-gique, supprimer le superflu du biocide et interposer les matériaux sees. Pour les documents à 20-100 pages les charges du temps s'exprimaient à 20-40 min., le débit de biocide - à 30-50 ml. Pour le traitement des éditions de gros format à 300-700 pages cela représentait 1 heure (2 à 3 heures pour quelques-uns) et le débit du biocide - 70 à 100 ml. Quelquefois les charges du temps se différaient d'une façon voyante. Par exemple, il fallait traiter à deux reprises les parcelles fortement atteintes et les charges réelles doublaient du nombre. Une fois par semaine on effectuait le contrôle microbiologique pour la qualité du traitement. Les conditions normative de conservation dans les magasins de stockage des livres assurent le taux bas de concentration de la poissière des logements et, par conséquent, la teneur basse en microorganismes sur la surface des documents, qui ne dépasse 50-70 KOE/dm². A la suite de violation des impératifs requis pour les conditions de conservation sur la surface des matériaux bibliothécaires la quantité des microorganismes vitaux augmente. Quand la concentration des microorganismes est supérieure à 100 KOE/dm² la désinfection est de rigueur. C'étaient des parcelles différentes des documents, qui servaient des objets de contrôle: dos (à l'intérieur et à l'extérieur), tranches, couvercles des reliures, feuilles.

Au total, lors de la période des travaux effectués dans la Bibliothèque centrale de musique on a sélectionné 76 échantillons microbiologiques, dont les 58 - ceux qui ont été traité par la solution de bioclie et les douze qui ne l'ont pas été mais qui ont été lésés aux cours des accidents, et les 6 qui se trouvaient sur la surface intérieur des armoires couvertes d'une couche de la peinture à l'huile avec biocide où l'on supposait garder les documents traités. A 80% du total des échantillons choisis on a effectué la désinfection completè ou quasi complète, de la surface. La teneur relativement élevée en microorganismes dans certains cas s'explique par ce qu'avant le traitement la teneur en microorganismes sur les surfaces lesées dépassait de 10 à 20 fois celle qui existe dans les condition normales.

Au cours du traitement des fonds de la Bibliothèque nationale de Russie on a selectionné plus de 300 échantillons durant 10 mois. Au moyen, l'efficatité du traitement est assez élevée: 99,4% - pour les bacteries et 97,7% - pour les micromycètes. Les meilleurs résultats concernent les surfaces lisses, non rugueux. Les difficultés de l'ordre technique du traitement de la surface intérieure des dos n'ont presque pas influé sur le rendement. On a obtenu les resultats insatisfaisants avec la sélection des échantillons des tranches , ce qui s'explique par l'irrégularité pro-noncée de leurs surfaces ce qui conduit à l'adsorption élevée des microorganismes. Aussi faut-il traiter les tranches à deux reprises.

L'analyse des résultats de nos recherches, le dépouillement du nombre colossal des données statistiques et l'expérience riche dont on a fait provision en pratique, nous permet d'avancer de recommandations qui suivent:

avant traitment

• dépoussièrage obligatoire des documents détériorés;
• séchage obligatoire des documents avec un ventilateur d'air chaud;

après traitement

• séchage obligatoire des documents avec un ventilateur d'air chaud pour supprimer l'humidité restante;
• marquage des documents avec des bandes de marquage de couleurs différentes: une couleur reservée aux documents fortement détériorés à l'intérieur et une autre reservée aux documents, qui ne sont détériorés qu'à l'extériorés qu'à l'exteérieur;
• contrôle des régimes de température, d'humidité et du régime photométrique prévus pour la conservation des documents;
• révision régulière et les biotests des parcelles différentes de la surface des documents pour révélir à temps le developpement réitéractif éventuell des microorganismes.

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