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To Bangkok Conference programme

65th IFLA Council and General
Conference

Bangkok, Thailand,
August 20 - August 28, 1999


Code Number: 126-72-F
Division Number: -
Professional Group: Social Responsibilities Discussion Group
Joint Meeting with: -
Meeting Number: 72
Simultaneous Interpretation:   No

Les écarts grandissants de richesse en information,à la fois à l'intérieur des pays et entre les pays, une communication commune

Alfred Kagan
Editeur


Paper

Introduction

Le groupe de discussion "Responsabilité sociale" de l'IFLA a été créé officiellement en décembre 1997 pour traiter du rôle des bibliothèques dans la société. Il est rattaché à la Section Education et formation. Le groupe se concentre sur les thèmes suivants :

  • l'égalité de l'accès aux collections et aux services des bibliothèques,
  • les écarts grandissants entre riches en information et pauvres en information, à la fois à l'intérieur des pays et entre les pays,
  • le "droit à la connaissance"

Cette communication reprend six communications préparées pour le Congrès d' Amsterdam (1998) et les commentaires recueillis lors de notre première réunion. Le texte ci-dessous reprend directement certaines communications. (voir http://archive.ifla.org/VII/dg/srdg/#8). Les thèmes étaient : le développement rural des bibliothèques (Kalpana Dasgupta, Inde), l'alphabétisation dans les bibliothèques (Josephine Andersen, Afrique du Sud), les tarifs des services (Kristine Abelsnes, Norvège), les ressources humaines du développement (Dennis Ocholla, Afrique du Sud), les écarts dans le domaine de l'information électronique (Alfred Kagan,USA), et la coopération Nord-Sud entre bibliothèques (Ismail Abdullahi, USA). Chaque thème va être abordé tout à tour ici, avec des propositions concrètes d' action.

Les écarts de richesse en information sont souvent définis de deux façons différentes et séparées : soit l'opposition Nord/Sud (pays riches/ pays pauvres), soit, dans un même pays, l'opposition dans un pays entre une élite et une population défavorisée.

Notre projet cherche à unir ces deux idées. Au sens large, Tous les pays sont concernés par cette question dans une certaine mesure. Les Etats-Unis et l'Afrique du Sud sont des exemples de pays qui ont une répartition très inégale de la richesse, avec des services d'information excellents pour certains, et des services peu développés ou inexistants pour les autres. Bien que les Etats-Unis soient un pays riche, la répartition des richesses et de l'information devient de plus en plus inégale. D'un autre côté, la grande majorité des Sud-Africains sont pauvres, mais il existe maintenant des efforts pour réduire les inégalités des modes de vie issus de l'apartheid. Nous croyons que les bibliothèques, les associations de bibliothécaires, et tous ceux qui travaillent dans des bibliothèques ont la responsabilité sociale d'aborder ces questions, quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent ou la situation de leur pays. Nous espérons que le Bureau professionnel de l'IFLA approuvera les recommandations présentées ici et accordera un soutien administratif et financier à leur mise en oeuvre.

Dennis Ocholla définit la pauvreté en information par cinq critères : 1. Les populations économiquement défavorisées des pays en voie de développement (le Sud); 2. La population rurale qui est souvent isolée géographiquement du fait des carences du réseau des transport et des communications; 3. Les populations défavorisées par leur pauvreté culturelle et sociale, surtout les illettrés, les personnes âgées, les femmes et les enfants; 4. Les minorités victimes de discrimination raciale ou religieuse; 5. Les handicapés. Les remarques qui suivent se focalisent sur les besoins de ces groupes.

Le développement des bibliothèques rurales (Dasgupta)

L'écart le plus grand face à l'information est celui qui sépare les analphabètes ou nouvellement alphabétisés des villages ruraux des populations riches des villes. Kalpana Dasgupta nous rappelle que l'information est un préalable nécessaire à toutes les activités de développement. L'objectif doit être que la bonne information atteigne la bonne clientèle sous la forme la plus adaptée au bon moment. Par exemple en Inde, les bibliothèques rurales ont contribué à éduquer la population dans le domaine de l'histoire locale, des traditions villageoises, des méthodes de culture, de la santé publique, et du message du mouvement de libération du colonialisme anglais. La diversité de la population rurale doit être analysée pour définir les services de bibliothèques adéquats. Des formes de communication interpersonnelle doivent être découvertes, comme l'échange sur les marchés, près des points d'eau ou sur les lieux de travail.

Il est nécessaire de se demander comment les communautés rurales utilisent l'information pour adopter des innovations importantes et des pratiques nouvelles qui sont nécessaires au processus de développement. Avant de créer des bibliothèques, l'information suivante doit être rassemblée : l'environnement du village (géographie, moyens d'existence, éducation, etc.), les besoins de la population (physiques, intellectuels et psychologiques), les ressources disponibles, les infrastructures et l'attitude de la population. Il est important de faire particulièrement attention aux femmes, aux jeunes adultes, aux enfants et aux nouvellement alphabétisés. Les bibliothèques rurales peuvent jouer le rôle de centres d'information et de communauté pour améliorer les conditions de vie et la qualité de la vie. Les autorités locales doivent être autorisées à créer de telles institutions.

Recommandation : L'IFLA devrait développer un programme de recherche sur le développement des bibliothèques rurales en coordination avec les institutions bibliothécaires nationales. L'accent devrait être mis sur les moyens nécessaires aux autorités locales pour mettre l'information adaptée à la disposition des diverses populations rurales.

L'alphabétisation dans les bibliothèques (Andersen)

Un autre moyen de considérer ces écarts grandissants est d'explorer les contrastes extrêmes entre les illettrés et les gens très cultivés. Josephine Andersen explique que l'illettrisme conduit souvent au chômage. Elle a relevé que 36% des citoyens de son pays, l'Afrique du Sud, sont illettrés. Le problème est historique, et elle cite l'ancien Premier Ministre Verwoerd (1958-1966) : "Il n'y a pas de place pour les Bantous dans la Communauté européenne au-dessus d'une certaine catégorie d'emplois." De fait, l'accès à l'écrit et l'éducation ont souvent été vus comme des menaces pour le pouvoir. C'était vrai aussi bien aux Etats-Unis au temps de l'esclavagisme que dans l'Afrique du Sud de l'apartheid.

Les personnes illettrées n'ont pas accès en général à un environnement favorable à l'éducation. Les bibliothèques publiques sont des endroits idéaux pour apprendre et peuvent offrir le bon cadre et des conditions favorables au développement humain, même dans des zones rurales sans électricité. Les bibliothèques doivent être engagées dans leur communauté et la maîtrise de l'écrit est du ressort de la bibliothèque. Les bibliothèques publiques doivent promouvoir la formation tout au long de la vie, mais souvent elles ne sont pas équipées pour le faire et manquent de bibliothécaires aux compétences adaptées. Les programmes d'alphabétisation peuvent se baser sur la méthode révolutionnaire d'expérience du langage de Paulo Freire. Freire est l'avocat de la résolution de problèmes et du dialogue entre l'enseignant et l'élève , pour encourager la pensée critique. Cette méthode contraste avec la "méthode bancaire" où l'enseignant "dépose" l'information chez les élèves.

Recommandations : L'IFLA devrait encourager les bibliothèques et les écoles de bibliothéconomie à intégrer dans leurs programmes la compétence à l'éducation de base des adultes. L'IFLA devrait promouvoir l'alphabétisation comme service de base des bibliothèques.

Les tarifs des services (Abelsnes)

Kristine Abelsnes cite le Manifeste de l' Unesco sur les bibliothèques publiques : "Les bibliothèques publiques seront en principe gratuites." Les bibliothèques publiques doivent être soutenues par une législation spécifique et financées par le gouvernement national et local. Les bibliothèques sont un élément essentiel de toute stratégie à long terme pour la culture, l'information, l'alphabétisation et l'éducation. Les services des bibliothèques sont un bien commun, et l'accès gratuit à l'information est le fondement d'une société libre et démocratique. Les bibliothèques financées par les fonds publics sont avant tout les instruments d'une politique; ce ne sont pas des entreprises commerciales.

Cependant, il existe un conflit entre les idéaux et les réalités économiques. Le dilemne est que la tarification peut exclure certains usagers, mais l'absence de tarification peut exclure certains services qui pourraient à leur tour devenir des revenus pour les services de base. Nous nous efforçons d'assurer l'égalité de l'accès, mais même de petites tarifications introduisent une discrimination entre usagers, faisant baisser la fréquentation des enfants et des jeunes adultes. Dans les pays riches, on voit une tendance à protéger les services appelés "de base" et à rendre payant les autres services. Cependant, il n'existe pas de définition unanime de ce qui est "de base" et ce qui ne l'est plus. Ce qui est cher aujourd'hui peut être bon marché demain, et ce qui semble superflu aujourd'hui peut être considéré comme service de base à l'avenir. En outre, quand une bibliothèque rend un service payant, il lui est plus facile de rendre payant d'autres choses. Certains avancent l'argument que les services payants génèrent des revenus pour les services de base. Cependant, l'expérience a souvent montré l'inverse, quand les services supplémentaires ne couvrent pas entièrement leurs coûts.

L'information n'est pas gratuite, mais les bibliothèques peuvent la mettre à la disposition de la communauté gratuitement. L'information est plus qu'un produit; un large accès à l'information peut renforcer la citoyenneté et par là être une méthode de distribution des richesses. Les fournisseurs commerciaux d'information ont une responsabilité sociale envers leurs communautés et les bibliothèques publiques. Si nous abandonnons le principe de gratuité, nous pouvons nous attendre à ce que le soutien politique aux bibliothèques s'affaiblisse et même disparaisse. Cela pourrait éventuellement conduire les bibliothèques à être intégrées dans l'économie de marché. Cela mettrait fin à tout espoir d'égalité d'accès et reviendrait à céder entièrement l'accès à l'information au secteur commercial.

Recommandations : L'IFLA devrait adopter une position ferme contre la tarification des services de base au sens large. L'IFLA devrait être l'avocat des bibliothèques publiques dans leurs négociations avec les fournisseurs commerciaux d'information et promouvoir une structure de prix basée sur la solvabilité.

Le développement des ressources humaines (Ocholla)

Dennis Ocholla traite des bibliothèques et de l'éducation à l'information en Afrique et dans le Tiers Monde en général.

Il compare l'éducation en bibliothéconomie et en sciences de l'information au domaine de la politique, et cite la remarque perspicace d'Ali Mazrui comme quoi l'Afrique a pris à l'Occident seulement la mauvaise part des choses : la recherche du profit sans l'esprit d'entreprise et l'appétit d'acquérir sans le goût du risque innovant. De même, les départements de bibliothéconomie et de sciences de l'information sont émoustillés par les systèmes modernes d'information, mais apathiques quand il s'agit de leur développement et de leur maintenance. Au mieu de dépenser à profusion de l'argent pour des biens et des services d'Occident, il est nécessaire d'aborder le problème de la pauvreté en information.

Les départements de bibliothéconomie et de sciences de l'information sont en général installés dans des universités, et les diplomés de l'université redoutent souvent de travailler avec les pauvres ou les illettrés, ainsi que dans les zones rurales. Ces diplomés sont coupés de la majorité de la population qui considère les universités comme des tours d'ivoire. Nous devons fournir aux étudiants le savoir qui inculque le sens du service public. Les bibliothèques peuvent aider la personne pauvre en information si elles s'attaquent à leurs défis et à leurs responsabilités. Les diplomés doivent comprendre leur rôle pour transformer les défavorisés de l'information en consommateurs d'information consumers, surtout parce qu'ils sont souvent des usagers fragiles qui sont facilement découragés par une information élitiste.

Une telle réorientation commence avec la sélection des étudiants. Une fois inscrits, les travaux sur le terrain sont un excellent moyen de sensibibiliser les étudiants à l'éthique du métier et à leur responsabilité. La réussite dans les matières scolaires est nécessaire mais n'est pas suffisante pour former les étudiants aux différentes spécialités. De tels choix doivent aussi prendre en compte l'esprit de service. La formation continue et l'éducation informelle durent toute le vie. Les départements de bibliothéconomie et de sciences de l'information peuvent aller vers leurs anciens élèves et organiser des ateliers et des séminaires. Le fait d'entretenir ces liens peut apporter un retour d'information qui dynamise et améliore les programmes du département. Les écoles de bibliothéconomie et d'information peuvent être les catalyseurs pour la promotion de l'accès à l'information des populations défavorisées par leurs produits, leurs programmes et leurs activités.

Recommandation : L'IFLA devrait encourager les écoles de bibliothécaires et de sciences de l'information à reconnaître leur responsabilité sociale, notamment à promouvoir une éthique du service à tous les groupes de population.

Le fossé de l'information électronique (Kagan)

La Déclaration de Dakar sur Internet et dans les média africains (1997) a appelé à créer une culture de la communication en ligne et à assurer la présence de l'Afrique sur Internet. Kagan cite la Déclaration comme un exemple du fait que la population et les institutions où qu'elles soient veulent un accès électronique à l'information et travaillent en ce sens. Contrairement aux élites de tous les pays, la plus grande partie de la population mondiale doit lutter contre toutes les barrières associées à la pauvreté. Au sujet de l'accès électronique, Zulu a listé les barrières suivantes : le manque d'électricité adaptée; le manque de bonnes conditions pour l'informatique (poussière, humidité et chaleur); les infrastructures de télécommunications peu développées; le petit nombre de personnes qualifiées pour entrenir l'équipement; la proportion importante d'illettrés ou semi-lettrés, le manque de relations avec l'extérieur, la barrières de la langue, le manque de politiques nationales d'information, et le manque de capacité à ajouter des extensions à un équipement obsolète. Ayons l' optimisme de penser que l'énergie solaire et les technologies satellitaires seront utiles pour aborder ces énormes problèmes.

Herbert Schiller a décrit la croissance phénoménale du pouvoir des entreprises dans les pays riches, avec la dérégulation des activités économiques, la privatisation de fonctions autrefois publiques et la commercialisation d'activités autrefois sociales. Pour bénéficier d'une aide, les pays pauvres doivent affronter les programmes d'ajustement structurel de la Banque Mondiale qui préconise la privatisation, la dévaluation, l'abandon des restrictions commerciales, des coupes dans les budgets et des réductions drastiques sur les services comme la santé et l'éducation. Et avec cette aide arrivent les références culturelles eurocentriques. Les médias ont le pouvoir de choisir les idées à mettre en avant et de contrôler ce que les gens pensent et croient.

Les multinationales ne voient pas l'information électronique comme un "bien commun", mais comme une marchandise. Microsoft domine la micro-informatique et essaye de contrôler le contenu et le commerce de l'Internet par l'installation d'icones sur ses ordinateurs. Beaucoup ont vanté la diversité de l'Internet et ses conséquences profondément démocratiques, mais sa commercialisation va dans la direction opposée.

Il y a aussi des questions de langue et de contenu local. L'anglais est la langue dominante sur Internet, et même si la plupart des pays ont au moins une présence minimum sur la toile, la grande majorité des contenus vient encore d'Europe et d'Amérique du Nord. En outre, les minorités des pays riches sont aussi marginalisées. Par exemple, une étude récente a montré qu'aux Etats-Unis, 73% des étudiants blancs ont leur ordinateur personnel, contre seulement 32% pour les étudiants noirs. Les bibliothèques ont la responsabilité sociale d'essayer de rendre plus égalitaire l'accès à l'information. Nous aurons besoin de devenir beaucoup plus engagés politiquement dans nos associations et dans nos sociétés pour promouvoir l'accès universel à l'information.

Recommandations : L'IFLA devrait encourager le développement de contenus locaux dans les ressources électroniques. L'IFLA devrait adopter une politique et développer des programmes pour rendre plus égal l'accès à Internet.

La coopération Nord-Sud (Abdullahi)

Ismail Abdullahi pose d'abord le principe que le développement d'un pays demande la coopération de tous les secteurs de l'économie et l'intégration des progrès économiques, sociaux et culturels.

Le développement nécessite un accès accru à l'information. Les pays du Nord l'ont reconnu et utilisent largement l'information. La croissance rapide des technologies de l'information agrandit encore l'écart déjà existant entre les riches et les pauvres du point de vue de l'information. Il y a un manque de coopération et de partage des ressources entre le Nord et le Sud et un manque de développement des infrastructures dans le Sud. L'objectif devrait être de faire tomber les barrières du partage des ressources entre bibliothèques, et d'assurer le même accès à la somme du savoir mondial à tout individu, quelle que soit sa localisation dans l'espace.

Nous avons récemment constaté un grand intérêt et beaucoup d'activités pour le développement des bibliothèques et de la coopération dans les pays en développement. Mais Salman a identifié les problèmes suivants : le manque des infrastructures essentielles pour les systèmes d'information nationaux, la pénurie de personnel qualifié, la sous-utilisation des services d'information, l'accès insuffisant à l'information produite localement, un accès très réduit à l'information étrangère et internationale, l'absence de mise en oeuvre des nouvelles technologies.

En outre, les monopoles gouvernementaux ont souvent étouffé le flux d'information par une politique de télécommunications peu avisée et un manque de moyens. Les hommes politiques en Afrique et ailleurs souvent ne réalisent pas l'importance de l'information pour le développement national. Les bibliothécaires doivent travailler à changer dcs attitudes envers l'information et le transfert de technologies.

Recommandations : L'IFLA devrait encourager le partage des ressources entre le Nord et le Sud, y compris les liens du Sud vers les autoroutes de l'information. L'IFLA devrait faire des recherches sur les besoins en éducation et en formation des pays du Sud de façon à organiser le développement des infrastructures d'information adaptées. L'IFLA devrait inciter les organismes gouvernementaux à développer des politiques de développement des infrastructures de l'information.

La profession, les associations de bibliothécaires et la structure de l'IFLA

La première réunion du Groupe de discussion des responsabilités sociales a eu lieu le 16 août 1998 à Amsterdam. Il y a eu des remarques sur la structure de l'IFLA et le besoin de renforcer le débat sur la responsabilité sociale. Un participant a affirmé que les Sections régionales de l'IFLA sont marginalisées dans la Division 8 et qu'un projet de changement de structure est en cours. Il a relevé que la section régionale Amérique latine et Caraïbes a travaillé sur cette question à Amsterdam. Cette personne a fait remarqué qu'il existe sans doute un soutien plus large que nous ne le pensons à l'intérieur de l'IFLA. un autre participant a relevé que ces questions sont répandues dans le milieu des bibliothécaires et que beaucoup d'entre nous avons choisi ce métier justement pour affronter ces questions. Un autre a exprimé son regret que ces questions d'écarts de richesse informative ne soient pas plus abordés dans l'association d'un des plus riches pays, l'American Library Association. Tout le monde a convenu que le Groupe de discussion devrait s'efforcer de renforcer ce courant à l'intérieur de l'IFLA.

Recommandations : L'IFLA devrait réévaluer sa structure dans le but de mieux prendre en compte les questions d'inégalités face à l'information. L'IFLA devrait faire l'inventaire des attitudes des associations de bibliothécaires sur cette question.

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Latest Revision: October 6, 1999 Copyright © 1995-2000
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